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Pierre Escaillas : Carnets de la Licorne
23 octobre 2006

L'ODYSSEE : ULYSSE DANS LA TEMPETE.

L'ODYSSEE

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Mais, nos vaisseaux en mer, Zeus, l'assembleur
des nues, nous déchaîne un Borée aux hurlements d'enfer...

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      Nous avons quitté Ismaros hier en fin d'après-midi. Tôt ce matin, petit-déjeuner vite pris, je suis sur le pont : nous suivons la route d'Ulysse, cap au sud. Lui était pris dans une violente tempête de Nord. Pour nous la mer est calme, l'air limpide et la clarté lumineuse.

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      Nous croisons la route de la flotte d'Agamemnon qui, depuis Troie, avait traversé la mer Egée. Prise elle aussi dans la tempête nombre de ses navires furent jetés à la côte de l'île d'Eubée.
Toujours pas de tempête pour nous et nous nous glissons dans le détroit de Boro. A tribord, éclairés par le soleil déjà haut à l'est, la roche et les écueils d'Eubée. A babord, l'île Andros.

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       Nous suivons la côte attique comme pour rejoindre Athènes, doublant le cap Sounion et son temple dédié à Poseïdon. C'est donc de là-haut qu'Egée, parce que son fils Thésée avait tout simplement oublié de hisser ses voiles blanches ( Ariane lui avait tourné la tête...Ach, l'amour...) signifiant qu'il avait vaincu le Minotaure, s'était jeté dans la mer qui devait prendre son nom.

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Puis nous infléchissons notre route pour aller frôler Egine.
Au large du Péloponèse je vais prendre mon déjeuner (léger, car je ne veux pas m'endormir dans mon transat) sur le pont piscine. Là-bas, entre mes pieds calès à dix heures dix sur la rembarde, je regarde défiler la côte. Sparte doit se trouver à environ soixante kilomètres entre mes chaussures. Quand je pense que le belle Héléne y fut ramenée depuis Troie : elle n'a pas du s'amuser tous les jours, l'infidèle ! Nous atteignons le cap Malée, extrémité sud du Péloponèse. L'apéritif est l'heure du flirt. Il a lieu au large de Cythère : prometteur.
Nous sommes toujours sur la route d'Ulysse. Lui ne flirtait pas, poussé par la furie des vents de Nord qui l'entrainaient vers le pays des Lotophages.Nous sommes sur une mer d'huile et notre galère est un palace.

Num_riser0014

Et toujours : http://debarcaderes.over-blog.com/

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P
c'est clair
Y
naz
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